Le conflit a duré 52 longs mois, soit 1561 jours et 1561 nuits.
Il a commencé le 3 août 1914, date de la déclaration de guerre faite par l’Allemagne à la France, et s’est arrêtée le 11 novembre 1918 par la signature de l’armistice.
425 hommes nés ou résidant à Saint Amand Magnazeix ont pu être identifiés comme mobilisés. Cependant tous n'ont pas été appelés au service armé. Dés leur mobilisation,15 d'entre aux ont réformés pour causes médicales, 3 pères de famille très nombreuse
ont été dispensés. Les hommes les plus âgés (classes 1887 à 1894) ont été détachés soit à la garde et à l'entretien des voies de communication, soit auprès du gouverneur militaire de Paris, soit
dans les usines d'armement (Schneider, Panhard, Poudreries, etc), chemin de fer, Poste. Certains ont été détachés agricoles.
Ce sont environ 360 hommes qui ont participé au conflit armé.
Il faut noter que tout au long de la guerre, compte-tenu de la violence des combats, beaucoup ont été blessés, souvent plusieurs fois. Les blessés les plus graves (amputation, atteinte pulmonaire, etc) ont été réformés ou détachés dans des services administratifs.
D'autre part, de façon ponctuelle, certains ont pu bénéficier de détachement provisoire pour la récolte des moissons, pour le battage du blé par exemple.
Pour consulter le tableau qui détaille le parcours de chacun des hommes mobilisables et mobilisés, cliquer sur le bouton ci-dessous.
92 hommes sont décédés
La moyenne d’âge des décédés est de 28 ans. Le plus jeune, Pierre Roby est décédé le 2 juin 1918 à 20 ans et 8 mois, le plus âgé, François Chantioux est décédé le 21 novembre 1916 à 43 ans et 2 mois.
Les 4 premiers soldats tués au combat sont tombés le 28 août 1914 à Rocquigny (Pas de Calais) et le dernier le 27 octobre 1918 à La Fère (Aisne). 3
soldats sont décédés après l’armistice (2 de suite de maladie contractée aux armées et 1 d'accident).
54 soldats ont été tués sur le champ de bataille ou ont disparu, 25 sont morts suite à leurs blessure ‘’à l’ambulance’’ ou dans les hôpitaux militaires ou de l’arrière, 8 sont décédés de maladie, 2 d’accident et 3 en captivité.
Les régiments de ligne (infanterie, zouave, chasseur) subissent une exposition au danger plus importante que les artilleurs ou le génie. Parmi les 92 morts de Saint Amand, seulement 10 décès concernent l'artillerie et le génie par contre 80 soit 87% appartiennent aux régiments de ligne. Cinq familles ont été particulièrement éprouvées car elles ont perdu deux fils à la guerre, d'autres fils étant aussi aux combats.
Ce sont les obus (soit directement soit par les blessures provoquées par les éclats) qui sont la cause de près de 90% des décès.
Consulter ci-dessous le tableau récapitulatif des décès
77 hommes ont été blessés dont certains plusieurs fois
Beaucoup ont été très gravement touchés, 20 sont décédés dans les 10 ans ans suivant leur retour des armées, d’autres sont restés lourdement handicapés : paralysie, amputation de jambes ou bras, maladies respiratoires dues au gaz, problèmes oculaires, etc. Ce sont les obus qui ont occasionnés les blessures les plus invalidantes.
27 ont été fait prisonniers
dont 24 rapatriés à la fin du conflit et 3 décédés en captivité.
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