Evolution de la population

Le dénombrement de la population : les recensements successifs

Imprimé explicatif du dénombrement
Imprimé explicatif du dénombrement

Les recensements (ou dénombrements) de la population constituent une source importante pour l'étude des personnes, des familles et in fine des communes. En effet, sont recensés individuellement et nominativement les individus, habitants ou domiciliés habituellement dans la commune (y compris les étrangers), voir ci-contre le document explicatif fourni par la préfecture, (cliquer dans l'image pour l'agrandir).

 

Pour chaque individu, on trouve les informations suivantes : nom et prénoms, année et lieu de naissance, nationalité, position par rapport au chef de famille, profession, adresse (ici désignation du hameau).

 

La liste des habitants est établie par famille, et porte en tête le chef de famille, puis sa femme, ensuite ses enfants, puis les aïeux ou autres parents faisant partie du même ménage, puis éventuellement les domestiques ayant la même résidence, les apprentis logés à demeure, etc (voir l'extrait d'un recensement ci-dessous).

 

L'organisation des recensements s'est faite à partir de 1836 tous les cinq ans, à l'exception de celui de 1871 reporté l'année suivante pour cause d'occupation d'une partie du territoire par l'armée prussienne, et ceux de 1916 et 1941 annulés pour cause de guerre.

 

L'étude est une étude statistique de la population communale (nombre d'habitants, subdivision par sexe, hameau, classe d'âge, etc) et évolutive dépendant des interactions environnementales, socio-culturelles et politiques. Les investigations ont porté sur les recensements de 1836 à 1936.

Ces opérations permettent de constater les flux migratoires, les recharges générationnels et les échanges entre territoire, au fil des années.

Extrait de la première page du recensement

Recensement de 1836

M. Robert, membre de la société d’ethnographie et sauvegarde du Patrimoine Limousin, a réalisé une étude concernant la commune comme suit.  
«Le cadastre de 1836 fait apparaître, en six sections, 1388 hectares en terres labourables sur les 3 071 hectares que compte la Commune, et 851 en prés et pâtures. Les chômes et bruyères représentent plus de 300 hectares.
A l’époque où fut rédigé ce cadastre, Saint-Amand comptait près de 1300 habitants, dont 100 regroupés au Bourg. Ils se répartissaient, pour l’essentiel des actifs, en cultivateurs (176) et leurs domestiques agricoles (115) cependant qu’on comptait 48 domestiques des services personnels. Les maçons étaient presque aussi nombreux que les cultivateurs (163). Mais il y avait aussi 4 paveurs, 3 maréchaux-ferrants, 6 charpentiers, 1 menuisier, 4 tisserands, 3 tailleurs d’habits,2 aubergistes, 2 meuniers.»

En supplément de l’étude de M. Robert nous avons observé qu’à cette époque se trouvaient au Bourg l’instituteur F. Dixmier, le sacristain JB. Fauvet, le curé J Thévenot, le cabaretier J Planchon (un autre aubergiste étant établi à Puifferat) mais aussi 2 cantonniers résidant à La Bussière Rapy. Le maire J Pasquet et l’adjoint L Vernadeau,demeuraient l’un à Chatenet et l’autre à La Vallade.

Recensement de 1872

Au mois de juin 1872, la commune compte 296 ménages soit 1352 habitants dont 87 au Bourg, le centre du village. A cet endroit, se trouvent notamment le maire Alexandre Lachâtre, le curé A. Nadaud, le sacristain JB Fauvet, l’instituteur A. Martin, l’institutrice A. Delafont, 2 aubergistes J. Labussière et JB Péricaud, un troisième aubergiste étant établi à Puyferrat.
En ce qui concerne les actifs, pour les métiers du bâtiment, on compte 84 maçons, 4 paveurs, 3 charpentiers, 1 menuisier et pour la métallerie 6 maréchaux-ferrants, 2 charrons et 1 forgeron. L’agriculture est largement représentée par 200 cultivateurs, 37 journaliers (hommes et femmes), 17 colons, 19 domestiques.
Par ailleurs, on dénombre 47 servantes, 4 meuniers, 4 scieurs de long, 5 sabotiers. On recense aussi 45 ‘’femmes de ménage’’, femmes généralement âgées de plus de 50 ans, hébergées dans des foyers de leur parentèle ou non.

Recensement de 1881

Au mois de février 1881, on dénombre 295 familles, soit 1403 habitants dont 96 au Bourg où se trouvent entre autres, l’instituteur (A. Martin), l’institutrice (A. Lafut), le curé (A. Nadaud), 1 épicier, 1 boucher, 4 maréchaux-ferrants, 1 charron, 1 menuisier, 1 tisserand, 1 sabotier, 2 aubergistes (J. Labussière et JB. Péricaud), à noter 2 autres aubergistes établis l’un à Bellevue et l’autre à Montchenon. Le maire François Aupetit, propriétaire cultivateur, réside à Montchenon. Depuis 1872, c’est le système actuel de l’élection du conseil municipal et du maire qui s’applique mais seuls les hommes de plus 21 ans ont droit de vote.
Pour l’ensemble du village on compte pour l’agriculture 172 cultivateurs, 12 journaliers, 18 colons, 12 domestiques, 30 servantes, pour le bâtiment 126 maçons, 2 paveurs, 2 tailleurs de pierre, pour les métiers des métaux 7 charrons, 5 maréchaux ferrants, 3 forgerons, pour les métiers du bois 3 scieurs de long, 3 menuisiers, 1 charpentier. En outre il y avait, 5 cantonniers, 5 meuniers, 1 boucher, 1 épicier, 5 sabotiers, 3 tisserands, 3 couturières.

Recensement de 1886

Pour l’année 1886, dans l'étude citée plus haut, M. Robert indique : «la population était de 1 407 habitants, dont 122 au Bourg. Les cultivateurs étaient alors 316 et les domestiques agricoles 20 seulement. Le nombre des maçons était tombé à 69. Mais on comptait 4 paveurs. Les métiers du métal étaient bien représentés : 3 maréchaux-ferrants, 3 forgerons, 10 charrons. En outre, il y avait 9 sabotiers, 3 scieurs de long, 4 menuisiers, 3 tisserands et 5 meuniers. On comptait alors 4 aubergistes.»
Pour compléter la note de M. Robert on remarque la présence au Bourg de 2 instituteurs et 2 institutrices, le curé et le sacristain, 3 aubergistes, 3 charrons, 2 maréchaux-ferrants, 1 forgeron, 2 sabotiers, 1 épicier, 1 couturière et 1 tisserand. Le maire, François Bonnet, propriétaire cultivateur réside à Montchenon.

Recensement de 1896

Au mois de mai 1896, Saint-Amand compte 295 familles soit 1404 habitants dont 107 regroupés au Bourg. Ils se répartissent, pour l’essentiel des actifs comme suit : 224 cultivateurs, 11 domestiques 11 colons, 5 journaliers, 10 servantes, 111 maçons, 4 paveurs, 2 tailleurs de pierre.
Mais il y a également 2 menuisiers, 4 scieurs de long, 12 charrons, 4 forgerons, 4 cantonniers, 7 sabotiers, 4 couturières, 2 tisserands, 6 lingères, 1 aubergiste, 1 épicier, 3 meuniers, 2 instituteurs, 2 institutrices.

Dans ce recensement on ne trouve pas la présence d'un curé qui sera à nouveau répertorié en 1901.

Recensement de 1906

Au mois d'avril 1906, Saint-Amand compte 320 familles 1435 habitants dont 98 résidents du Bourg. Ils se répartissent, pour l’essentiel des actifs comme suit : 299 cultivateurs, 20 domestiques, 4 colons, 7 journaliers, 22 servantes, 88 maçons, 2 tailleurs de pierre.
On note aussi 3 menuisiers, 2 charpentiers, 4 scieurs de long, 9 charrons, 4 forgerons, 4 cantonniers, 8 sabotiers, 6 couturières, 2 tisserands, 3 lingères, 1 aubergiste, 2 épiciers, 4 meuniers, 2 instituteurs, 3 institutrices, le curé.

Récapitulatifs des dénombrements réalisés par la commune avant 1914

Dénombrement de la population en juillet 1914

Au 31 juillet 1914, Saint Amand Magnazeix comptait 314 familles, 1384 habitants (677 hommes et 707 femmes) dont 100 regroupés au Bourg. Les habitants sont répartis de façon très inégale dans les différents hameaux, allant de Varnat (140 habitants), La Bussière Rapy (119 habitants), Montchenon (108 habitants) jusqu’à La Croisière (2 habitants) ou La Gorcille (5 habitants), Bellevue et le Goth (6 habitants).

 

Saint Amand est une commune jeune, en effet 467 habitants ont moins de 20 ans et 359 sont âgés de 20 à 39 ans. On recense ensuite 428 personnes âgées de 40 à 69 ans. On ne décompte que 130 personnes âgées de plus de 69 ans. Le doyen de la commune est une doyenne, âgée de 94 ans, native de Saint Amand et habitant dans le hameau de Montchenon, Catherine Bonnet.

 

Les professions se décomposent comme suit : 866 personnes sont notées ‘’sans profession’’ (dans cette catégorie sont recensés plus de 95% des femmes, les jeunes enfants et les personnes très âgées), 318 cultivateurs aidés par 30 domestiques et 1 journalier, 103 maçons et 2 tailleurs de pierre, 11 charrons, 7 sabotiers, 6 forgerons, 5 scieurs de long, 4 menuisiers, 4 meuniers, 4 enseignants, 4 couturières, 3 cantonniers, 1 aubergiste, 1 charpentier, 1 facteur et autres divers métiers.

 Les habitants sont majoritairement originaires de Saint Amand : 940, ensuite de St Maurice la Souterraine 66, St Sornin 44, Chateauponsac 42, Fromental 32, Arnac la Poste 26, St Hilaire la Treille 23, Paris (20) et 57 autres villes. Il faut noter que seuls 5 habitants sont natifs de Limoges.

Le recensement fait apparaître 314 chefs de famille dont 265 hommes (mariés, veufs, célibataires) et 49 femmes pour la plupart veuves et relativement âgées (plus de 50 ans), 233 épouses, 540 enfants, 107 petits enfants, 80 beaux parents, 48 autre parentèle et 62 autres (domestiques agricoles, servantes, etc.). La taille des familles est quelque peu disparate. Elle varie de 1 personne pour certains chefs de famille (veufs, veuves  ou célibataires) à 16 personnes comme c'est le cas d'une famille du hameau de Puyferrat.

 

Pour consulter le document qui analyse de façon très détaillée les éléments du recensement de la population de l'année 1914, cliquer sur l'image ci-contre.


Le recensement de 1916 a été annulé à cause de la guerre

Le recensement de 1921

Avec le retour à vie civile, les recensements de la population sont à nouveau organisés. Le premier recensement d'après guerre est réalisé le 11 avril 1921.

A cette date,  la population de Saint Amant Magnazeix compte 307 familles et 1164 habitants (618 femmes et 546 hommes) répartis dans 29  hameaux de population inégale allant de 122 personnes pour La Bussière Rapy à 3 pour La Gorcille.

La taille moyenne d'une famille est de 3 à 4 personnes, cette moyenne cache des valeurs très différentes allant de 1 personne (chef de famille, veuf, veuve, ou célibataire) à 8 pour des familles nombreuses comme celle de Jean Saunier ou de Pierre Lachaise.

 

358 habitants ont moins de 20 ans (467 en 1914), 284 sont âgés de 20 à 39 ans (359 en 1914). On recense ensuite 409 personnes âgées de 40 à 69 ans (428 en 1914) et 113 personnes âgées de plus de 69 ans (130 en 1914) dont 4 nonagénaires. Le doyen de la commune est une femme : Françoise Lechapt épouse Bournaud, née le 9 août 1826 à La Souterraine et résidant à la Bussière Rapy. L'habitant le plus jeune est Louis Dubois né le 29 mars 1921 à Laschamps.

 

Les professions se décomposent comme suit : 452 ‘’sans profession’’ (dans cette catégorie sont recensés des femmes, les jeunes enfants et les personnes âgées), 333 cultivateurs et 278 cultivatrices, 5 domestiques et servantes, 2 journaliers et 5 journalières, 15 maçons, 1 tailleur, 1 paveur, 7 charrons, 5 sabotiers, 7 forgerons, 2 scieurs de long, 3 menuisiers, 2 meuniers et 1 meunière, 2 instituteurs et 2 institutrices, 8 couturières, 6 commerçants, 2 cantonniers, 1 aubergiste, 2 facteurs et autres divers métiers.

François Riffaud, le facteur qui a officié dans le village pendant la guerre est toujours en place et dispose maintenant d'un subordonné. A l'école, le changement des enseignants est complet. Messieurs Jaugeas, Madame Cholet et les époux Arnoux ont quitté Saint Amand et sont remplacés par les époux Joyeux, Alcide Artivaud et Marie Seinée.

 

721 habitants (60 %) sont originaires de Saint Amand Magnazeix, 61 de St Maurice la Souterraine, 51 de Chateauponsac, 40 de St Sornin, 37 d'Arnac, 31 de Fromental, 31 de Paris, 20 de La Souterraine, 21 de Fursac, 20 de St Hilaire, 12 de Morterolles. 126 personnes se distribuent dans 61 autres villes dont 6 à Limoges et 6 à Bessines.

 

Le recensement fait apparaître 302 chefs de famille : 239 hommes et 63 femmes (dont 38 ont une profession), 213 épouses, 395 enfants et beaux enfants, 61 petits enfants, 82 parents et beaux parents, 50 autre parentèle et 61 divers autres (domestiques agricoles, servantes, etc.). A noter dans le foyer de Maurice Laurent de Varnat, la présence recensée de sa marraine de guerre née en 1856 à Villiers Adam.

 

L'étude du recensement fournit des indications sur l'état de Saint Amand Magnazeix après la période de guerre. Le premier fait notable est incontestablement la diminution de la population communale. Depuis 1914, le village a perdu 220 habitants, soit près de 16 %, cette baisse affecte la plus grande partie des hameaux.

 

La pyramide des âges est marquée par la guerre, on y retrouve son incidence sur les classes d'âge de 0 à 10 ans et dans la classe d'âge de 20 à 40 ans de la "série homme" du fait des pertes militaires. La diminution de la natalité est le résultat logique de la baisse des mariages et de la séparation des ménages pendant la période 1914 - 1919. Les pertes humaines immenses subies par les régiments d'infanterie où étaient mobilisés la plupart des hommes de Saint Amand expliquent le déficit de ces classes combattantes. Par ailleurs, après leur démobilisation en 1919, certains hommes  ont choisi de quitter la commune pour aller travailler en ville dans les usines qui tournaient à plein pour la reconstruction des régions dévastées ou dans d'autres régions agricoles.

Un autre fait important est l'arrivée des femmes dans des professions jusque là tenues par des hommes : cultivatrice, meunière, journalière. La guerre a eu un impact sur la situation familiale. Certaines veuves n'ont eu d'autre choix pour nourrir leur famille que de reprendre la ferme, les autres désirent que leur travail soit reconnu comme pendant la guerre.

En 1914, on comptait 101 maçons, en 1921 leur nombre est tombé à 15 ! Les causes de cet effondrement sont multiples, en premier lieu les décès et les invalidités dus à la guerre. Le temps des migrations périodiques est révolu, les maçons migrent de façon définitive et quittent la commune avec leur famille pour s'établir dans les villes où ils travaillent ou, comme les agriculteurs, préfèrent quitter le pays pour travailler en usine ou dans d'autres régions.

Dans le journal Le Nouvelliste de Bellac, il est fréquent de voir la vente sur licitation (ou sur saisie) de biens immobiliers soit par des héritiers ne résidant plus dans la commune soit pour des raisons économiques par des familles survivantes au décès des chefs de famille. Ces transactions modifient le maillage du territoire et contribuent à l'agrandissement des exploitations.

Pour consulter le document qui analyse de façon très détaillée les éléments du recensement de la population de l'année 1921, cliquer sur l'image ci contre.


Le recensement de 1926

Le recensement est réalisé le 24 avril 1926, Saint Amand compte alors 293 familles soit 1120 habitants (603 femmes et 517 hommes).

 

La taille moyenne d'une famille est de 4 à 5 personnes. Cette moyenne recouvre des valeurs très hétérogènes allant de 1 personne à 12 comme la famille Dandrieux des Combes. Cette hétérogénéité se retrouve dans la population des différents hameaux variant de 112 habitants à La Bussière Rapy à 2 à La Croisière.

 

351 habitants ont moins de 20 ans, 256 sont âgés de 20 à 39 ans, 389 sont âgées de 40 à 69 ans, et 124 personnes ont plus de 69 ans dont 30 octogénaires. Le doyen de la commune est Sébastien Planchon, 89 ans, résidant à Courroux, né le 21 août 1837 à Courroux (il décèdera le 20 janvier 1928). Les habitants le plus jeunes sont Gaston Félix (né le 3 février 1926 à Laschamps) et Gisèle Filiol (née le 1er février 1926 à Montcocu).

 

Le recensement fait apparaître 294 chefs de famille (227 hommes et 67 femmes), 199 épouses, 401 enfants et beaux enfants, 79 petits enfants, 75 parents et beaux-parents, 29 autre parentèle, 40 salariés et 4 enfants (de région parisienne) en garderie.

Si on regarde les différentes professions, on compte 560 agriculteurs (hommes et femmes), 8 journalier (hommes et femmes) et pour les métiers du bâtiment 21 maçons, 2 carriers. Pour le travail des métaux, on relève 12 charrons, 11 forgerons. On dénombre aussi 3 menuisiers et 1 charpentier, 4 meuniers, 2 instituteurs et 1 institutrice, pour le travail de couture et de la mode 11 personnes (tailleur, couturière, modiste, tricoteuse, cordonnier, coiffeur).

La commune possède également 10 commerçants (épiciers, bouchers), 4 cantonniers, 2 facteurs, 7 sabotiers. 455 personnes sont recensées « sans profession », il s’agit de femmes au foyer, d’enfants et de personnes très âgées.

 

Les habitants sont majoritairement natifs de Saint Amand (721 soit 64 %) puis de St Sornin Leulac/St Priest (57), St Maurice la Souterraine (44), Chateauponsac (34), Fromental (27), Arnac la Poste (24). Viennent ensuite La Souterraine (18), St Hilaire et Fursac (17), St Agnant Versillat et Paris (14), Morterolles (12). Les autre personnes sont originaires de 54 localités différentes dont quatre de Limoges et de Bellac et une d’Italie.


Le recensement de 1936

Le recensement a été réalisé le 31 mars 1936. A cette date, la commune compte 1042 habitants (560 femmes et 482 hommes) et 281 familles répartis dans 29 hameaux de population inégale allant de 109 personnes pour La Bussière Rapy à 2 pour La Croisière.
La taille moyenne d'une famille est de 5 à 6 personnes, cette moyenne cache des valeurs très différentes allant de 1 personne (chef de famille, veuf, veuve, ou célibataire) à 9 personnes pour les familles Depuychaffray à Bonneuil, Furlan au Servais, Labussière et Allouis à Varnat, Lardy à Courroux et même 10 pour la famille Dufournaud à Montcocu.

Le recensement fait apparaître 281 chefs de famille : 233 hommes et 48 femmes, 222 épouses, 349 enfants et beaux enfants, 47 petits enfants, 76 parents et beaux-parents, 33 autre parentèle et 34 ouvriers agricole.
301 habitants ont moins de 20 ans, 287 sont âgés de 20 à 39 ans. On dénombre ensuite 336 personnes âgées de 40 à 69 ans, et 118 personnes âgées de plus de 69 ans dont 4 nonagénaires. Le doyen de la commune est une doyenne, Marie Prugnaud née en 1843 à Saint Amand Magnazeix, résidant à Montchenon.

Les professions se décomposent comme suit : 606 étiquetées ‘’sans profession’’ dont 463 de sexe féminin et 143 de sexe masculin, dans cette catégorie sont recensés des femmes, les jeunes enfants et les personnes âgées. Pour l’agriculture on dénombre 256 cultivateurs et 81 cultivatrices, 25 ouvriers agricoles, 1 journalier et 1 journalière. Les métiers du bâtiment occupent 22 maçons, 1 carrier. On compte aussi pour le travail des métaux 10 charrons, 7 forgerons. On relève par ailleurs 3 mécaniciens, 5 menuisiers, 2 meuniers, 2 instituteurs et 3 institutrices, 5 couturières et tricoteuses, 3 commerçants, 2 cantonniers, 2 facteurs, 1 sabotier, 1 cordonnier et 3 divers.
587 habitants soit 57 % sont originaires de Saint Amand Magnazeix, 50 de St Sornin /St Priest le Betoux, 45 de St Maurice La Souterraine, 32 de Morterolles/Bessines, 31 de Chateauponsac, 28 de Fromental, 24 de Paris, 23 d’Italie, 21 d’Arnac la Poste et de La Souterraine et 170 personnes originaires de 66 autres localités situées principalement en Haute Vienne et en Creuse.

Pour consulter le document qui analyse de façon très détaillée les éléments du recensement de la population de l'année 1936, cliquer sur l'image ci contre.