Syndicats Agricoles

Depuis le loi Waldeck Rousseau de 1884, des syndicats ou des associations professionnelles peuvent être créés sans autorisation de l’état dans le domaine de l’étude et de la défense des intérêts économiques, industriels, commerciaux et agricoles. En contrepartie la structure ainsi créée doit se déclarer en mairie.


Cette possibilité a été mise à profit par des agriculteurs de l’Ouest, du Nord qui se sont regroupés et ont constitué des Syndicats Agricoles locaux. Ce système s’est peu à peu diffusé dans l’ensemble du territoire. Entre 1908 et 1920, de nombreuses communes de Haute- Vienne se sont dotées d’un Syndicat Agricole.


Le Syndicat Agricole obéit au principe de "Tout en Commun, Ensemble on est Plus Fort" : achats groupés de denrées et de machines, assurances, ventes, main d’œuvre, utilisation de l’outillage, surveillance de la qualité.

 

Ce système permet des économies car les achats étant plus conséquents, les tarifs sont négociables. Lors des ventes il supprime la concurrence entre les agriculteurs locaux et permet d’être en bonne posture dans les transactions avec les acheteurs. Il concourt aussi à la défense des intérêts communs et éventuellement à la revendication.


Pour constituer un Syndicat Agricole, il suffit de réunir un certain nombre d’agriculteurs, de choisir les statuts, de nommer un président, un secrétaire, un trésorier et un magasinier, fixer le taux de cotisation personnelle, et déposer le dossier en mairie.

 

Le Syndicat Agricole peut avoir pour objet les cultures (pommes de terre, blé, etc) mais aussi l'élevage qu'il soit bovin, ovin ou equin.